trouver refuge
Il est de ces lieux dans lesquels le temps coule différemment. Il y a ici des matins ordinaires, le bleu du ciel de midi et des jours de pluie. Il y a l’épaisseur des soirs d’été, sous le laurier. Il y a les fois où nous passons par les vignes, et puis les autres, lorsqu'il fait trop chaud, où nous passons par le bois. Il y a, l’hiver s’achevant, le potager, dont il faut s’occuper.
C’est somme toute un endroit que l’on vit par séquences, qu'il faut ensuite assembler si l'on veut s'en reconstruire un souvenir plus précis, s'en créer une mémoire peut-être.